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Indices inter­actifs des loyers des surfaces commer­ciales

Publiée: 15 mai 2019Dernière mise à jour : 15 août 2025

Les loyers des surfaces commer­ciales ne se sont jamais complè­tement remis de la chute enregistrée sur le marché immobilier en 1990. Les nombreuses surfaces récemment construites – spécia­lement dans le segment des bureaux – ont dû faire face à une hausse modérée de la demande. Le déséqui­libre entre l’offre et la demande a ainsi de nouveau augmenté et les loyers se sont retrouvés sous pression.

Retenue face aux activités d’expansion

La valori­sation du franc suisse, la concur­rence inter­na­tionale ainsi que des innova­tions techno­lo­giques, ont accéléré les change­ments struc­turels. La situation s’est ainsi aggravée pour les surfaces commer­ciales. Les exploi­ta­tions dans les secteurs de l’hôtellerie et de la restau­ration, tout comme les commerces, se trouvent sous pression. Mais certains secteurs comme la formation, le social et la santé ont plutôt le vent en poupe. En parallèle, certaines branches se spécia­lisent dans les activités destinées à une main d’œuvre hautement qualifiée. Notons également que les services et les canaux de distri­bution de biens sont en train de vivre une révolution techno­lo­gique.

Loyers des surfaces commer­ciales: diffé­rences métho­do­lo­giques

Il existe de grandes diffé­rences entre les indices des loyers de l’offre et ceux des baux conclus. Les premiers se basent sur l’évaluation d’offres immobi­lières dans les médias et portails Internet. Cette source a de nombreux avantages: elle reflète l’estimation de marché de milliers d’acteurs locaux. Les nouvelles évolu­tions et change­ments de tendance sont visibles avant que cela ne se manifeste dans les données de transaction. Les données de l’offre sont nombreuses et rapidement acces­sibles. Elles livrent des infor­ma­tions sur les facteurs déter­minant les prix comme la taille, l’emplacement et l’état. Toutefois, les diffé­rences de qualité liées à l’état, au standard d’aménagement et à la micro-situation ne peuvent pas être complè­tement corrigées dans le calcul des indices des prix de l’offre.

En outre, pour les indices des loyers des baux de surfaces de bureaux conclus (mais également pour les logements locatifs), ce sont les loyers effec­ti­vement conclus qui sont pris en compte. Les sources de ces données sont les porte­feuilles des inves­tis­seurs insti­tu­tionnels. Il s’agit de premières locations et de re-locations de surfaces. Ces sources couvrent 5% du marché suisse. Les effets relatifs au droit du bail comme les travaux à plus-value ainsi que les change­ments du taux hypothé­caire ou de l’inflation, ne peuvent pas être pris en compte dans l’évolution des prix. Le calcul de l’indice se base sur la méthode hédoniste qui modélise les loyers en fonction d’une douzaine de carac­té­ris­tiques des objets de location. Ainsi, les indices des prix obtenus permettent de mesurer l’évolution des prix corrigée des diffé­rences de qualité.

Infor­ma­tions

  • *Régions: les régions de marché de Suisse sont regroupées en 5 «régions Monitoring». Les indices inter­actifs permettent de sélec­tionner chacune de ces régions. Pour les taux de crois­sance, il n’est possible de sélec­tionner que deux régions.
  • Wüest Partner réalise des indices des prix de l’offre pour les utili­sa­tions suivantes:logements locatifs, appar­te­ments en PPE, maisons indivi­duelles, bureaux, surfaces artisa­nales et de vente. Ces derniers se basent sur une analyse des annonces immobi­lières publiées dans les journaux et les portails Internet. L’actualisation a lieu chaque trimestre. Il est possible d’exporter les données ici.
  • Les indices des prix de l’offre sont dispo­nibles sur une base trimes­trielle depuis 1996 alors que ceux des baux conclus le sont depuis 2005.
  • Les graphiques inter­actifs ont été programmés par Datahouse.