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Location d’appartement et consommation énergétique

14 janvier 2017

Au moment de choisir son appartement à louer, le coeur a bien souvent ses raisons que la raison ignore… Ou non d’ailleurs : aspect général, superficie, ancienneté, nombre de pièces, prix à l’achat, environnement, etc font partie des premiers critères de sélection des locataires potentiels, et c’est bien normal, mais ces critères peuvent aussi être source de complexité.

La consommation énergétique : le coût de revient d’un logement

Ce charmant petit appartement aux poutres apparentes, avec hauteur sous plafond, moulures en plâtre et cheminée d’époque a tout pour plaire, si ce n’est que même avec le thermostat poussé au maximum, on se croirait dans l’Age de Glace. Et pour cause ; les appartements anciens, s’ils affichent un charme indéniable, affichent également une consommation énergétique parfois extrêmement élevée. Mal chauffés, mal isolés, vieilles chaudières, radiateurs vétustes.. Des détails qui ne sautent pas forcément aux yeux mais prennent tout de suite beaucoup plus d’ampleur au moment de recevoir les factures d’énergie.

En tant que locataire, l’entretien et le remplacement des appareils de chauffage n’est pas à votre charge. Vous avez donc particulièrement intérêt à bien vous renseigner sur la consommation énergétique des appartements que vous visitez, pour vous éviter de passer des hivers à grelotter dans une passoire énergétique. Il est également important de bien comparer les prix du kWh chez les fournisseurs. Lorsqu’on signe un contrat de location, le premier réflexe est souvent d’appeler EDF pour mettre le compteur à son nom, sans prendre le temps d’estimer sa consommation et d’étudier les offres des fournisseurs alternatifs. Direct Energie par exemple, propose des contrats avec parfois 10% de remise sur le prix du gaz et de l’électricité.

Appartement énergivore : quelles conséquences ?

La consommation énergétique d’un logement impacte le budget mais également votre confort de vie. Dans un appartement mal isolé, la chaleur s’échappe en hiver, mais s’incruste très facilement l’été (c’est l’effet bocal). Une mauvaise ventilation intérieure peut conduire à l’apparition de moisissures et de champignons sur les murs et le plafond, responsables à long terme d’irritations respiratoires : rhinite, bronchite, asthme…

En plus de dégrader l’aspect général du logement (traces de coulures sous les fenêtres, taches noires sur les murs, présence de moisissure, etc.), la dégradation de la consommation énergétique nuit à la santé des occupants du logement. Malheureusement, pour de nombreux locataires, difficile parfois de refuser une offre, tant la demande abonde et l’offre est faible.

Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) fait partie des diagnostics immobiliers obligatoires dans le cadre d’une vente ou d’une location. Valable 10 ans, ce bilan vise à informer le propriétaire et le locataire de la consommation d’énergie du logement ou du bâtiment tertiaire sur :

  • son chauffage,
  • son refroidissement,
  • sa production d’eau chaude sanitaire (ECS),

Mais pas sur les autres usages (éclairage, appareils électroménagers, ventilation, etc.). Grâce au DPE, les locataires peuvent se faire une première idée de la consommation globale des appartements, et aussi identifier les points faibles et les éventuelles solutions d’améliorations.