Vers le contenu

Marché de l’immobilier d’entreprise français 2024 | 1

Contenu

linie

Chiffres clés

arrow

+1.0%

Crois­sance PIB réel, prévision 2024

+2.6%

Inflation, prévision 2024

Finance-Business

2.9%

OAT 10 ans, février 2024 


Contexte écono­mique

La fin 2023 et les premiers mois de 2024 ont été marqués par une baisse plus rapide qu’anticipée de l’inflation en France comme dans de nombreux autres pays. L’inflation en France était de 2,9% en février 2024, passant ainsi sous la barre des 3% pour la première fois depuis 2021. Sur l’ensemble de la zone euro, l’inflation a même fondu à 2,6% seulement en février, s’approchant ainsi sensi­blement de la cible des 2% de la Banque Centrale Européenne. Ces évolu­tions laissent présager une baisse des taux direc­teurs en 2024, bien que le calen­drier et l’ampleur d’un potentiel assou­plis­sement monétaire demeurent encore incer­tains.

Le reflux de l’inflation et les attentes du marché quant à une future baisse des taux sont d’ores et déjà visibles dans l’évolution des taux à long terme. Après un pic de 3,5% en octobre 2023, l’OAT 10 ans a diminué fortement pour atteindre 2,7% en décembre. L’euphorie du marché a toutefois été modérée en début d’année par les décla­ra­tions prudentes de la BCE, ce qui a conduit à une correction à la hausse de l’OAT (février 2024 : 2,9%). L’OAT est par ailleurs inférieure au taux à court terme (Euribor 3 mois), une situation atypique qui perdure depuis novembre 2023 et qui résulte des antici­pa­tions de baisses des taux. 

Du côté de l’économie réelle, les prévi­sions restent mitigées. La crois­sance écono­mique réelle devrait demeurer ralentie cette année et pourrait atteindre 1,0% selon les prévi­sions. Un net ralen­tis­sement des créations d’emplois est également prévi­sible, avec seulement 45’000 postes supplé­men­taires attendus cette année contre 250’000 en 2023. Ce ralen­tis­sement se manifeste déjà par la légère hausse du taux de chômage à 7,5% au 4e trimestre 2023 contre 7,1% au même trimestre de 2022. 

Le contexte écono­mique actuel pourrait avoir des effets contrastés sur l’immobilier d’entreprise en France. Le ralen­tis­sement des créations d’emploi pourrait affaiblir la demande de surfaces de bureaux. Paral­lè­lement, l’offre restera également clair­semée en raison du net recul de la construction. Une baisse des taux d’intérêt en 2024 pourrait en revanche revita­liser quelque peu le secteur, avec un possible regain des activités de transaction et une pression à la baisse sur les rende­ments des objets prime et durables après deux années de hausse.


Lire l’article complet

  • Accès illimité aux meilleures infor­ma­tions sur le secteur
  • Parti­cipez à des webinaires et à d’autres événe­ments présentés par des experts de premier plan
  • Du contenu sur mesure pour vos besoins
Créer un compte