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Inves­to­ren­um­frage zur Wertre­levanz der Nachhal­tigkeit

Letzte Aktualisierung: 12. Mai 2025

Comment l’importance crois­sante de la durabilité se répercute-t-elle sur les activités d’acqui­sition et la gestion des biens immobi­liers existants ? En 2021, Wüest Partner a mené une enquête auprès de 237 inves­tis­seurs immobi­liers suisses pour le compte de Senn Resources AG. L’enquête a notamment permis d’iden­tifier les critères de durabilité pertinents pour la valeur et leur influence sur la valeur marchande des biens immobi­liers.

En général, les inves­tis­seurs définissent le terme de durabilité en premier lieu en termes de locali­sation et d’acces­si­bilité et seulement en second lieu en termes de critères décrits ci-dessous. La complexité de ce concept est accrue lorsque l’on considère la qualité des espaces extérieurs et des commo­dités, la perception subjective et l’attrait des espaces en termes de durabilité sociale et sociétale étant influencés positi­vement ou négati­vement par les bâtiments dans une perspective socio-spatiale.

Critères de durabilité pour les propriétés existantes

Lors de l’acqui­sition de propriétés existantes, leur potentiel d’opti­mi­sation future est considéré comme plus pertinent que l’empreinte écolo­gique et l’état actuel de la propriété à ce moment-là. Le potentiel d’opti­mi­sation d’un bien immobilier est influencé par des facteurs tels que les coûts du cycle de vie, ainsi que le potentiel de conversion et d’opti­mi­sation de la consom­mation d’énergie et de la production de chaleur au regard de la Stratégie énergé­tique 2050 de la Confé­dé­ration et de la trajec­toire de réduction du CO2 du porte­feuille. Les bâtiments qui sont parti­cu­liè­rement efficaces sur le plan énergé­tique sont plus attra­yants pour les inves­tis­seurs. Le contrôle de l’énergie et de la consom­mation, ainsi que la réparation des différents éléments du bâtiment sont envisagés dans le cadre des prochains cycles de rénovation.

Critères de durabilité pour les nouveaux bâtiments et projets

Contrai­rement aux biens existants, l’attention portée à l’énergie grise pendant la construction augmente progres­si­vement chez les inves­tis­seurs lors de l’acqui­sition de nouveaux projets de construction, bien que la perti­nence et la volonté de payer corre­spondante restent faibles.

Dans l’ensemble, l’éco­logie du bâtiment, l’énergie grise des matériaux et des méthodes de construction dans l’optique d’une économie circu­laire efficace, est un facteur qui commence tout juste à être pris en compte plus fréquemment. Afin d’att­eindre les objectifs de certi­fi­cation ou les objectifs de leur propre porte­feuille, certains inves­tis­seurs commencent à aborder ces questions et à minimiser l’énergie grise des acqui­si­tions de projets, en plus de la consom­mation d’énergie pendant l’explo­itation

Volonté de payer pour la durabilité – Quo Vadis ?

La volonté de payer pour de faibles émissions de gaz à effet de serre pendant la construction est encore modeste par rapport à la volonté de payer pour de faibles émissions de CO2 pendant l’explo­itation. Les thèmes du cycle de vie et de l’éco­nomie circu­laire sont encore princi­pa­lement compris en termes de flexi­bilité d’uti­li­sation et de potentiel de conversion, afin d’éviter les actifs échoués (stranded assets). C’est parti­cu­liè­rement le cas pour les immeubles commer­ciaux, par consé­quent, la volonté de payer pour une plus grande flexi­bilité d’uti­li­sation et de conver­ti­bilité est également plus grande.

Enquête auprès des investisseurs

Les principes de l’éco­nomie circu­laire, tels que la techno­logie de construction allégée, l’acces­si­bilité des compo­sants indivi­duels et la séparation systé­mique de la structure et de la techno­logie, ou la décon­s­truction sélective des compo­sants ayant des durées de vie diffé­rentes, ne sont que progres­si­vement pris en compte dans les nouveaux projets de construction sur la base d’objectifs de sélection des matériaux et des systèmes. Les inves­tis­seurs attendent des univer­sités et de l’industrie des matériaux de construction qu’elles poursuivent leurs recherches dans ces domaines. Par consé­quent, la dispo­sition à payer pour les thèmes de l’éco­nomie circu­laire, de la recycla­bilité et de la réuti­li­sa­bilité des matériaux est encore limitée. Cela pourrait s’expliquer par le fait que la plani­fi­cation dans ce domaine est actuel­lement encore très complexe, ainsi que par le fait que l’industrie tradi­ti­onnelle de la construction continue de fonctionner à faible coût, aucune inter­na­li­sation des coûts externes n’ayant eu lieu à ce jour.

La tendance à une plus grande durabilité conti­nuant à se renforcer et à s’étendre à la prise en compte de l’ensemble du bâtiment, la mise en œuvre d’objectifs pour un porte­feuille devrait s’avérer prudente à long terme. Dans ce contexte, Wüest Partner et durable proposent une large gamme de services et d’outils de conseil.

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